This week we have three teams (2 med teams of 15 and a team of 3 in trauma counselling). Miraculously, people who have never known each other before have melded into one unit, half going to the Chambrun clinic each day and the other half working in refugee (IDP) camps. Yesterday and today, together they saw over 400 patients each day – the debriefing sessions in the evenings are amazing. My job has been to support the IDP camp mobile clinic with various kinds of back-up, including transporting life and death cases to the Miami-Dade trauma (field) hospital. For example, after having delivered meds to the mobile clinic (from the storage point in Chambrun), I was asked to transport an unconscious little girl (7) to the hospital ER. Her name is Beverline, and she had overdosed on some kind of anti-histamine syrup (periactin) – a case of pharmacological baby-sitting. The team in the ER at Miami-Dade is remarkable to say the least: intubation, oxygen, etc. They mobilized 2 or 3 doctors and the same number of nurses in an attempt to save her life. I am awed by their dedication to saving lives! Her little brother, also overdosed in the same way, was brought in by us later, with their aunt (no one knows where their parents are – they are ‘out in the provinces’ is the term used). We saw the two kids last night all hooked up with IVs, etc. sleeping on one camp cot in the semi ICU part of the big ward tent. Beverline was still unconscious, so we’ll see how she is this morning. (Flash: they were both better this morning, and were taken home by their grandmother.)
Cette semaine nous avons 3 équipes (deux médicales chacune de 15, et une de 3 pour les premiers soins psychologiques). C’est un miracle que ces équipes qui ne se connaissaient pas avant aient pu se fusionner en une grande équipe unie et très orientée et motivée. Fantastique! Hier et aujourd’hui ils ont vu plus de 400 patients chaque jour. Enfin, la moitié de l’équipe va à la clinique de Chambrun, et l’autre moitié travaille au camp des réfugiés (PDI) ‘Clercine 21’, peut-être 5 km de l’hôpital Miami-Dade à l’aéroport. Un des cas d’urgence que nous y avons amené était la petite Beverline, 7 ans, qui s’était surdosé avec un genre d’anti-histamine en sirop (périactine) – un cas de ‘gardiennage pharmacologique’! Elle était inconsciente jusqu’à tard hier soir. C’était des plus impressionnants de voir l’équipe d’urgence de Miami-Dade sauter à l’action… l’oxygène, l’insertion d’un tube dans sa trachée (très difficile avec un jeune enfant!). Quand ils l’amenaient à l’intérieur aux soins semi-intensifs, elle était portée sur une couverture par non moins que 2 médecins, 4 infirmiers-infirmières, et un interprète. Je me sentais inspiré par cette vision de leur dévouement outre mesure à la cause de la survie d’une seule petite malade! Son petit frère a été admis plus tard (pour la même chose, mais moins aigüe et à 10 h hier soir ils étaient couchés tous les deux sur le même petit lit de camp. Ce matin ils furent renvoyés au foyer (dans le camp de réfugiés).
Cette semaine nous avons 3 équipes (deux médicales chacune de 15, et une de 3 pour les premiers soins psychologiques). C’est un miracle que ces équipes qui ne se connaissaient pas avant aient pu se fusionner en une grande équipe unie et très orientée et motivée. Fantastique! Hier et aujourd’hui ils ont vu plus de 400 patients chaque jour. Enfin, la moitié de l’équipe va à la clinique de Chambrun, et l’autre moitié travaille au camp des réfugiés (PDI) ‘Clercine 21’, peut-être 5 km de l’hôpital Miami-Dade à l’aéroport. Un des cas d’urgence que nous y avons amené était la petite Beverline, 7 ans, qui s’était surdosé avec un genre d’anti-histamine en sirop (périactine) – un cas de ‘gardiennage pharmacologique’! Elle était inconsciente jusqu’à tard hier soir. C’était des plus impressionnants de voir l’équipe d’urgence de Miami-Dade sauter à l’action… l’oxygène, l’insertion d’un tube dans sa trachée (très difficile avec un jeune enfant!). Quand ils l’amenaient à l’intérieur aux soins semi-intensifs, elle était portée sur une couverture par non moins que 2 médecins, 4 infirmiers-infirmières, et un interprète. Je me sentais inspiré par cette vision de leur dévouement outre mesure à la cause de la survie d’une seule petite malade! Son petit frère a été admis plus tard (pour la même chose, mais moins aigüe et à 10 h hier soir ils étaient couchés tous les deux sur le même petit lit de camp. Ce matin ils furent renvoyés au foyer (dans le camp de réfugiés).